Et pour enfoncer le clou, les observateurs plus prompts à s'offusquer des questions posées (sans y répondre) que des anomalies qu'elles soulèvent peuvent difficilement se targuer d'être impartiaux.

Et vous ne l'admettrez jamais publiquement, mais au fond, vous savez que ces questions sont essentielles et difficiles. Sinon vous auriez déjà apporté les éléments de réponse afin de me priver de mes arguments et clore ce sujet, au lieu de faire diversion en cinq tweets ;)

Alors il y a deux raisons à cela.

1/ Les crimes du Hamas sont explicitement revendiqués par ces derniers, pour la plupart.

2/ Certains crimes du Hamas non mentionnés sont, par essence, de nature à affaiblir les incriminations contre les dirigeants israéliens.

Par exemple,

Bon j'abandonne. J'écris un pavé qui soutient que la responsabilité des dirigeants israéliens n'est pas à exclure, mais que certaines questions essentielles demeurent quant à l'impartialité de l'institution (ces questions étant partagées par un ancien expert auprès des Tribunaux

Merci pour cette excellente question.

Sur le fond, c'est très simple, j'appartiens à ces réactionnaires qui défendent ce principe, hélas démodé, qui s'appelle la présomption d'innocence là où beaucoup ont déjà la sentence dans leur poche et sont convaincus « qu'on ne peut pas

L'avocat François Zimeray accuse le procureur de renvoyer dos-à-dos le Hamas et Israël. Son confrère William Bourdon dément. Qui a raison ? Se souvenir que les pays libéraux sont minoritaires au sein de la « communauté internationale », avec les biais que cela peut induire.

Je voudrais commencer par vous dire que j'ai hésité à venir ce soir.

#LEvenement #France2 #Européennes2024

Le choix du procureur de la CPI de taire l'usage de boucliers humains interroge d'autant plus que le Hamas hurle son désir de voir ses civils crever sous les bombes. Les spécialistes doivent urgemment éclaircir cette question, sans quoi l'avenir de cette instance est incertain.

Le choix du procureur de la CPI de taire l'usage de boucliers humains interroge d'autant plus que le Hamas hurle son désir de voir ses civils crever sous les bombes. Les spécialistes doivent urgemment éclaircir cette question, sans quoi l'avenir de cette instance est incertain.

Les meilleurs spécialistes, soutiens de la CPI, s'interrogent pourtant sur quelques éléments de fond, notamment l'absence d'accusation sur l'usage de boucliers humains par le Hamas, ou la fragilité des doubles accusations visant les dirigents israéliens...

Un point de vue différent de ceux que j’ai relayés ces derniers jours. Yann Jurovics a collaboré aux TPI pour le Rwanda (TPIR) et pour l'ex-Yougoslavie (TPIY). Il invite chacun à pondérer ses indignations, et à raisonner en juriste. #gaza #CPI lepoint.fr/monde/mandats-…

Je note donc, Monsieur l'ambassadeur, que vous bottez en touche après avoir tenté de disqualifier les critiques. Dont acte.

Ma chronique Le Point. Cessons de qualifier de « pro-palestiniens » les nihilistes qui s'accommodent des tyrans qui maintiennent le monde arabe dans une situation tragique et qui ne se soucient de l'Oriental que lorsqu'il rencontre une bombe israélienne.
lepoint.fr/debats/pourquo…

Il faut montrer ces images, malgré ce qu’elles montrent. Pour mieux cerner le concept de « résistant » ou de « soulèvement légitime ».
Il faut montrer ces images parce qu’il existe des humains pour dire que le 7 octobre n’était même du terrorisme.

Il est révélateur que les soutiens de la demande du procureur de la CPI calomnient ses critiques et se refusent à discuter l'absence d'accusations quant à l'usage de boucliers humains qui serait de nature à affaiblir les accusations lancées contre les dirigeants israéliens.

Pourquoi le procureur de la CPI est-il indifférent à l'usage de boucliers humains et aux méthodes dictatoriales du Hamas ?

Pourquoi a-t-il attendu de récolter des éléments contre le gouvernement israélien avant d'agir contre le Hamas ?

Pourquoi avoir manqué l'opportunité de